Compagnon des travailleurs

Peu de choses nous sont dites de Joseph dans les évangiles. D’où connait-on, par exemple, qu’il était charpentier à Nazareth? Un verset seulement de Matthieu (13, 55) et peut-être un autre de Marc, induisant qu’il aurait transmis ce métier à Jésus (6, 3). Quoi qu’il en soit, il a assurément eu, par son travail, à subvenir aux besoins de sa famille. Aussi, l’Église le propose comme modèle et patron des travailleurs.

Le travail, exercé dans des conditions décentes, est une réalité digne, une dimension importante de nos existences humaines qui nous permet certainement de développer nos dons et nos talents, de nous mettre au service des autres et de la société, en plus de gagner notre pain quotidien.

Le mot « compagnon », thème récurrent de cette neuvaine, vient de deux mots latins : cum (avec) et panis (pain). Un compagnon est donc quelqu’un avec qui nous partageons le pain, pain qui symbolise la vie quotidienne. Joseph, par son labeur, eut à gagner le pain de sa famille. Il peut assurément être ce compagnon solidaire de toutes les personnes qui travaillent et de toutes celles qui recherchent un emploi.

Joseph, compagnon des travailleurs et des travailleuses,
nous confions à ta prière tous nos soucis en matière de travail, de revenus, de réalisations. Assure à nos maisonnées et à nos cœurs la paix et la sécurité, confiants dans la Providence de Dieu.