Avec saint frère André, (re)plonger dans la source vivifiante de l’Écriture sainte

Les Écritures ont la capacité d’introduire Dieu dans nos vies de la même manière que le soleil apporte la lumière sur la terre. Le voyage à travers la Bible peut être surprenant, beau, choquant ou déroutant, mais puissant ; parfois, la vie semble jaillir de la Parole de Dieu comme d’un ciel bleu clair avec une force irrésistible.

Ce n’est guère surprenant. D’autres livres peuvent parler de Dieu, mais la Bible est la seule à pouvoir devenir pour nous un terrain sacré sur lequel nous rencontrons réellement Dieu.

Une vie centrée sur la Parole, une vie évangélique dans le meilleur sens du terme — façonnée par l’Évangile et cherchant passionnément à entendre le Christ, à connaître le Christ, à partager le Christ avec les autres — une telle vie doit toujours être profondément ancrée dans l’Écriture.

C’est précisément de cette manière que nous devons considérer l’Écriture non pas simplement comme une ressource pour la prédication ou la théologie, ni simplement comme un trésor de dévotion inspirant, et surtout pas comme une mine de textes de preuves pour perfectionner nos dogmes et vaincre nos ennemis doctrinaux. Bien au contraire, nous devons nous enraciner profondément dans les eaux rafraîchissantes du texte biblique, afin de pouvoir devenir plus profondément enracinés et ancrés dans le Christ. Nous devons apprendre à nous tourner vers la Bible pour rencontrer Jésus.

C’est que Jésus-Christ est au centre de la Bible. Tous les livres de la Bible sont pleins de Jésus-Christ. En d’autres termes, depuis la Genèse qui dit l’événement historique de la chute d’Adam et Ève, leur condamnation et puis, presque immédiatement, l’achèvement du terrible décret par la magnifique promesse à l’humanité déchue, d’un Rédempteur, tout, oui tout dans la Bible, raconte Notre-Seigneur, le Sauveur.

Alors que nous achevons le mois d’août, mois consacré à saint frère André, sachons retrouver dans la simplicité de sa vie une illustration si éloquente d’un homme, d’un religieux, d’un témoin de la présence de Jésus dans la Bible comme dans la vie concrète et quotidienne des pèlerins de l’Oratoire Saint-Joseph. Pour lui, saint Joseph est un modèle qui ne trompe pas, bien présent dans l’Écriture, d’un homme choisi par Dieu pour veiller au saint mystère de l’incarnation du Messie annoncée dès l’Ancienne Alliance et éclatée dans la Nouvelle. Avec Joseph et frère André, qu’il nous soit donné de participer comme eux à l’œuvre de Dieu dans un esprit de prière, de compassion et d’humilité.

Frère Gustave Nsengiyumva, o.p.