150e anniversaire de profession du Frère André, c.s.c.

2 février 1874 – 2 février 2024

Il y a 150 ans, le 2 février 1874, le frère André confirmait son engagement à vivre comme religieux de Sainte-Croix. Trois ans plus tôt, à la fin de son noviciat, les supérieurs avaient hésité à l’accepter dans la communauté. On craignait qu’avec sa santé fragile, il soit incapable de participer activement à la mission de la Congrégation de Sainte-Croix.

En 1874, tous les doutes étaient dissipés. Frère André se montrait capable de remplir les multiples tâches qui lui étaient confiées. Portier du Collège Notre-Dame, il savait accueillir parents et visiteurs. On avait aussi découvert en lui une grande intensité dans la prière.

Ainsi, en ce 2 février, frère André choisissait de vivre la pauvreté, la chasteté et l’obéissance au sein de la Congrégation de Sainte-Croix. En prononçant ses vœux de manière définitive, Frère André acceptait de placer toute sa vie au service de ses frères et sœurs; et ainsi, témoigner de sa volonté à suivre le Seigneur dans cette famille religieuse.

La prière sera centrale dans sa recherche constante du Seigneur. On avait déjà constaté qu’avant même de devenir religieux, la prière et la contemplation occupaient une grande place dans sa vie. La vie communautaire lui offrait un cadre de prière et le bonheur de pouvoir joindre sa voix à celles de ses frères dans la prière quotidienne.

Frère André avait aussi trouvé en Sainte-Croix, un milieu qui lui permettait de mettre sa vie au service des autres. Le Père Basile Moreau, fondateur de Sainte-Croix, avait toujours insisté sur le zèle pour les âmes, c’est-à-dire sur cet effort constant à servir les autres et les aider à cheminer vers le Seigneur. Frère André avait bien compris cet appel. Tout en faisant attentivement le travail qui lui était confié, il savait parler du Bon Dieu avec cette grande simplicité qui touchait les personnes qu’il rencontrait.

Cet engagement qu’il avait pris le 2 février 1874, frère André l’a poursuivi pendant soixante-trois ans. Lors de son décès en 1937, tous s’accordaient à célébrer la fidélité de cet homme qui, jusqu’à son dernier soupir, a su parler à Dieu des personnes qu’il rencontrait et parler à tous de ce Dieu à qui il avait consacré sa vie.