Jour 8 de la neuvaine à saint Joseph

Un héritage face à l’opposition

L’opposition, les menaces de mort, la persécution. La liturgie nous fait sentir que nous nous rapprochons du temps de la passion. Dans la première lecture, Jérémie le prophète. Incompris, malmené, dont on cherche à se débarrasser : « Coupons l’arbre à la racine, retranchons-le de la terre des vivants, qu’on oublie jusqu’à son nom. »

Dans Jean, Jésus, mis sous mandat d’arrêt par les chefs du peuple : « Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. » Il s’en tirera cette fois, mais ce n’est que partie remise. La prochaine fois, les mêmes opposants auront pris leur décision : « Mieux vaut qu’un seul homme meure pour tout le peuple. » (Jean 11, 50)

L’opposition : Joseph aussi en a fait l’expérience. À l’égard, non pas de lui-même, mais du petit être qu’il avait accepté de prendre en charge : « Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » (Matthieu 2, 13) Une fois de plus, le voilà qui s’ajuste aussitôt : « Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère et s’enfuit en Égypte. »

Béni sois-tu, Seigneur notre Dieu. Pour réaliser ton grand dessein, tu as voulu compter sur la collaboration de prophètes et de rois, mais aussi sur des petits et des croyants tout simples comme Joseph, capables de consentir à des ajustements de vie l’un après l’autre, assez confiants en toi pour faire face aux vents contraires, assez forts pour se lancer dans l’aventure sur ta parole, sans savoir clairement où cela les mènerait.

Venez vivre la neuvaine à saint Joseph, du 10 au 18 mars 2018.