Bye bye poussière!

Quand se pointe le printemps, reviennent les hirondelles. Des pousses nouvelles sortent de terre : fragiles et puissantes. Une douce brise entre par les fenêtres ouvertes de la maison. C’est la saison du renouveau, la saison du réveil, la saison de la vie… et celle du grand ménage! Du moins, c’est ce que l’on faisait autrefois comme pour donner un air de neuf à son logis.

Avant que commence l’été, j’ose vous proposer un petit exercice pratique qui se veut à la fois une façon d’honorer saint frère André. La suggestion est la suivante : rafraîchir l’entrée de votre demeure! Cette idée provient d’une publication de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) produite en 2010, à l’occasion de la canonisation du religieux. On nous y proposait six façons de rendre hommage au nouveau saint par des gestes simples de la vie courante. J’ai retenu l’idée la plus originale et certainement la plus populaire à l’heure où la décoration et la valorisation résidentielle sont très tendance.

Fenêtre fleurie

Crédit photo : Nathalie Dumas

Rafraîchir l’entrée de sa demeure… mais pourquoi et comment, direz-vous. « Pour le portier qu’était saint frère André, la porte était le lieu de sa mission; l’endroit où il guidait les gens vers le Seigneur. L’entrée de notre foyer est notre façon d’accueillir le monde. Un peu de peinture ou un bon ménage, c’est une excellente façon d’exprimer notre dévotion à notre saint portier », donnait-on alors en guise d’explications. Donc, je nous invite tous à sortir balai, seau et chiffon; à secouer le paillasson; à faire briller vitres et poignée afin de faire de l’entrée de notre demeure un lieu accueillant. Et si on y ajoutait des fleurs… des saint-joseph, tiens!

Ce moyen concret peut nous interpeler sur l’accueil que nous réservons aux autres. Notre porte s’ouvre-t-elle facilement et sans grincer? La peur de la rencontre et de l’inconnu nous retient-elle sur le seuil? Notre entrée est-elle encombrée de mille et une choses ou garnie de beauté? Sommes-nous accessibles? Souriants? Disponibles? Prêts à rendre service? Ouverts?

Les mots de saint Paul (Romains 12, 9-13) demeurent toujours actuels : « Soyez unis les uns aux autres par l’affection fraternelle, rivalisez de respect les uns pour les autres. (…) Aux jours d’espérance, soyez dans la joie; aux jours d’épreuve, tenez bon; priez avec persévérance. Partagez avec les fidèles qui sont dans le besoin, et que votre maison soit toujours accueillante. » Et cette maison, c’est votre cœur.